Mots clés
Tours et Paris
MANUFACTURE ROYALE DE DAMAS ET DE VELOURS façon Gênes à Tours ET MAISON à PARIS
rue des Bourdonnais
NEGOCE COMMERCE INDUSTRIE
FAMILLE « Papion du Château » / Père et Fils
NOBLESSE
famille connue pour son activité de manufacture
et aussi hommes de culture et auteurs de plusieurs ouvrages (philosophie/ économie / crédit …).
====> Le Père
Pierre-Antoine-Claude de Papion (16 janvier 1713, Tours - 12 juillet 1789, Tours), est un financier, manufacturier et homme de lettres français.
=====> Les 2 fils (un à Paris, l’autre à Tours)
Il est le père de Pierre-Julien-François Papion et de Jacques-François Papion
VOIR D’AUTRES LETTRE SUR CETTE FAMILLE
ACTUELLEMENT SUR DELCAMPE
DESCRIPTION
ANNEE 1789
format IN QUARTO
LETTRE COMPLETE
lettre DE Tours POUR Paris entre 2 frères (les fils de PAPION DU CHATEAU) / VOIR HISTORIQUE
LE FRERE à TOURS FAIT ETAT DE DIFFICULTES FINANCIERES ET S INQUIETE DE LA MARCHE DES AFFAIRES AVEC UN RISQUE D’ IMPAYES
« ../...Songe aussi aux deux petites traites que j’ai acceptées pour le 1 » et le 14 elles deviennent fort essentielles un renvoy pouvant nous faire tord en province.../... »
TON ASSEZ TRISTE
« .../… depuis mon départ, le froid ne m’a pas quitté et il neige en ce momnet comme si nous étions à Noël.../… »
ET AUSSI
« adieu mon petit frère crois que rien n’est comparable à la sincérité de toute mon amitié pour toy.../... »
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE SUR la Famille PAPION et la Manufacture Royale de Damas (tissus / soies / damas…)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Antoine-Claude_Papion
extrait
Pierre-Antoine-Claude Papion
Pierre-Antoine-Claude de Papion (16 janvier 1713, Tours - 12 juillet 1789, Tours), est un financier, manufacturier et homme de lettres français.
Fils de Pierre Papion, marchand bourgeois de Tours, capitaine de bourgeoisie, et de Perrine Taboureau, dame du Boisdenier, cousin germain de Louis Gabriel Taboureau des Réaux, Pierre-Antoine-Claude Papion suit la carrière dans les finances et devient fermier du roi.
En 1748, il épouse Perrine Catherine Soulas de La Caillerie, fille de Julien Soulas, entrepreneur de la Manufacture royale de damas et de velours façon Gênes établie à Tours, et de Perrine Tabareau, et belle-sœur d'Antoinette-Victoire Couperin (fille d'Armand-Louis Couperin).
Intéressé dans les affaires du roi, il reprend la direction de la manufacture en 1759 selon le souhait de son beau-père et rachète pour vingt mille livres les bâtiments appartenant au roi l'année suivante, tout en obtenant par arrêt du Conseil d'État le droit de conserver le titre de manufacture royale de Damas.
Il développe grandement et fait agrandir la fabrique qui atteint cent-cinquante métiers.
En 1781, des lettres de noblesse lui son accordées par le roi pour le récompenser de son entreprise.
Il est le père de Pierre-Julien-François Papion et de Jacques-François Papion, ainsi que le grand-père du baron Papion du Château.
voir aussi
sur le père et les fils
https://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/SerieJ/1178540593.pdf
extrait
Jacques François s'adonne, comme son père, à l'écriture et rédige divers ouvrages sur la philosophie "Aphorismes philosophiques" en 1788, les finances "Mémoire sur le crédit public" en 1790, ou encore un "Mémoire sur la mendicité" en 1791. Il meurt en 1792.
Son frère aîné Pierre Julien François comparaît en 1789 à l'assemblée électorale de la noblesse. Il est arrêté et emprisonné le 29 prairial an II2 en la maison du justice du tribunal criminel du département d'Indre-et-Loire pour possession de titres de noblesse au mépris de la loi du 17 juillet 1793. Il est acquitté le 16 messidor an II3 par ce même tribunal suite aux dépositions favorables de ses ouvriers qui le déclarent "honnête et bienfaisant homme"4 . Il publie, lui aussi, plusieurs travaux sur le commerce et les finances. Il s'allie à une famille noble de Normandie en épousant en 1795 Claire Jeanne Ruel de Belleisle, fille de Nicolas Thomas de Launay, chevalier de Belleisle, lieutenant colonel au corps royal du génie et de Mademoiselle de Villatte, fille du comte de Villatte, seigneur du Poitou. Mais, suite à la faillite de la manufacture, il hérite d'une situation économique précaire qui génère des litiges financiers avec sa femme. La séparation de biens entre eux est prononcée par le tribunal civil de Tours le 12 fructidor an VIII5 . Louis Charles Théodule, son fils cadet, né en ….
https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/02650006179
EXTRAIT
Précisions sujet représenté
Après une première carrière dans les finances, Pierre-Antoine-Claude Papion, fermier du roi, épouse en 1748 Perrine Catherine Soulas de la Caillerie, fille de Julien Soulas entrepreneur de la manufacture royale de damas et de velours façon de Gêne de Tours dont il reprend la direction. Excellent chef d'entreprise, Pierre-Antoine-Claude Papion est également un homme cultivé qui montre un intérêt marqué pour la littérature mais aussi pour les sciences exactes, en particulier les mathématiques et la géométrie.
VOIR AUSSI
Tours au temps de Balzac par Jean-Luc Porhel.
Situé rue Nationale, l'hôtel Papion a été bâti en 1748 pour abriter la manufacture royale de damas et de velours fondée en 1739. Ce vaste ensemble immobilier …
quarante négociants anoblis face à la question sociale
de X Caron · 1984 · Cité 4 fois — Papion chef et propriétaire de l'ancienne manufacture royale de Damas et Campas de Tours, Tours, 1 805. 1 1 6. Papion, Adresse sur les moyens de
Chapitre V : Une élite sociale ? - Presses universitaires ...
... Gênes, l'un des premiers essais de « manufacture concentrée » à Tours, qui connaît une relative réussite. En 1769, ils passent le flambeau à l'entrepreneur …
EXTRAIT
Très rares sont ceux qui ont surmonté la frilosité ambiante, méritant par-là d’être cités : au début des années 1740, Jean Soulas, père du trésorier de France Jean-Noël Soulas, se lance avec son frère Julien dans la production nouvelle à Tours de velours et de damas façon de Gênes, étoffes utilisées dans l’ameublement. Dans un premier temps (1741), les deux hommes font fonctionner quatre métiers, puis passent à quinze au bout de quelques années (1747), tout en restant fidèles, semble-t-il, au système de la « manufacture dispersée ». Tout change en 1750 quand, avec l’appui des autorités, ils prennent la direction de la manufacture royale de damas de Gênes, l’un des premiers essais de « manufacture concentrée » à Tours, qui connaît une relative réussite. En 1769, ils passent le flambeau à l’entrepreneur Papion, gendre de Julien, sans doute le plus gros entrepreneur tourangeau des années pré-révolutionnaires226. Cette exception ne change rien au fait qu’en général, les marchands fabricants répugnent à sortir de la routine : puisque les soieries produites de la façon traditionnelle trouvent preneurs, pourquoi bouleverser un système qui donne des résultats ?